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Avant l’opération laser des yeux

Tous les défauts visuels peuvent être corrigés par laser : la myopie jusque 12 dioptries, l’hypermétropie et l’astigmatisme jusque 6 dioptries. La correction de la presbytie par laser repose sur le principe de la multifocalité (surtout chez l’hypermétrope) ou la monovision (technique de choix chez le myope).

Il est essentiel de consulter un ophtalmologue spécialisé en chirurgie réfractive pour obtenir une évaluation précise de votre cas.

Voici les étapes préalables à suivre afin de déterminer si vous êtes éligible à une chirurgie corrective au laser :

  1. Analyse de la prescription : le médecin examinera d’abord la prescription de vos lunettes ou lentilles de contact actuelles pour connaître vos défauts visuels et déterminer s’ils peuvent être corrigés par laser. Vous pouvez déjà l’évaluer vous-même ici (comment lire son ordonnance de lunettes ou lentilles de contact). Si vous n’avez plus la prescription, la correction peut être simplement mesurée lors de la consultation.
  2. Consultation et bilan préopératoire : lors de la consultation, le médecin va mesurer vos défauts visuels et examiner vos yeux afin d’évaluer leur état de santé général. Il va également réaliser une topographie cornéenne (pour plus de détails, voir la question « En quoi consiste le bilan préopératoire ? »).
  3. Discussion des attentes et des risques : le médecin discutera avec vous des résultats de la chirurgie, des risques potentiels et des alternatives au traitement. Il est essentiel d'avoir des attentes réalistes quant aux résultats de la chirurgie réfractive.
  4. Confirmation de l’éligibilité : après avoir examiné tous ces facteurs, le médecin vous dira si vous êtes un bon candidat pour la chirurgie réfractive au laser et quelle technique serait la plus adaptée à votre cas spécifique.

Il est important de noter que la chirurgie réfractive au laser n'est pas indiquée chez tout le monde, et chaque cas est unique.

Le bilan préopératoire pour la chirurgie réfractive au laser est une étape cruciale du processus, car il permet au chirurgien de déterminer si vous êtes un candidat approprié pour la procédure et quel type de chirurgie réfractive serait le plus adapté à votre cas.

Voici les éléments généralement inclus dans un bilan préopératoire pour la chirurgie réfractive au laser :

  1. Mesure de la réfraction : analyse de la prescription de lunettes ou lentilles et mesure des défauts visuels pour déterminer la correction optique.
  2. Examen oculaire complet : examen du segment antérieur et test de sécheresse, pupillométrie, mesure de la pression intra-oculaire et fond d’œil. Des problèmes sous-jacents, tels que la cataracte, le glaucome ou une pathologie de la rétine, pourraient affecter le succès de l’opération. La sécheresse oculaire peut également être un facteur limitant pour la chirurgie réfractive.
  3. Topographie cornéenne : il s’agit de l’étape essentielle du bilan préopératoire. La topographie cornéenne cartographie la forme de votre cornée afin de détecter d'éventuelles irrégularités. Elle permet également de mesurer précisément l'épaisseur de la cornée. Une cornée trop fine peut ne pas être adaptée à certaines techniques de chirurgie réfractive.

Le bilan préopératoire est essentiel pour assurer le succès de la chirurgie réfractive et minimiser les risques. Assurez-vous de discuter de manière approfondie avec votre chirurgien de toutes les étapes du processus, de vos attentes et de tout souci que vous pourriez avoir avant de prendre une décision éclairée concernant la chirurgie réfractive au laser.

La chirurgie réfractive au laser est très efficace pour corriger les erreurs de réfraction courantes, mais elle n'est pas appropriée pour tout le monde, et les résultats peuvent varier d'un individu à l'autre.

Même si les résultats sont excellents, ils ne peuvent jamais être garantis à 100% (en raison de la cicatrisation). Il est toutefois possible de réaliser une retouche chirurgicale après quelques mois (6 mois en général) et cette retouche vous est offerte.

Une réintervention est possible même des années après l’opération (pour une régression de la correction ou l’apparition de la presbytie).

Non, les techniques de chirurgie au laser ont bénéficié de développements techniques avancés et de systèmes de sécurité améliorés qui réduisent l'incidence et la gravité des complications oculaires. Cette procédure au laser ne touche que la surface de la cornée et il n'y a pas d'ouverture de l'œil. Les complications potentielles affectent la cornée responsable de la mise au point de l'image, mais elles n'impliquent pas la rétine ou le nerf optique, qui sont les structures responsables de la vision.

Oui, il est corrigé en même temps que la myopie ou l’hypermétropie lors de l'intervention.

La presbytie est définie par la réduction de l'accommodation avec l’âge (possibilité pour l'œil de faire la mise au point de près). Il n'existe pas de technique éprouvée pour restituer l'accommodation perdue. La correction laser permet de compenser la presbytie par deux techniques différentes : soit la monovision, où un œil est corrigé pour la vision de loin, l'autre pour la vision de près. Cette technique nécessite une certaine adaptation, mais il est possible de la simuler par le port de lentilles de contact avant l’opération. Soit la multifocalité, pour voir à la fois de loin et de près, en trouvant un compromis entre légère dégradation de la vision de loin et augmentation de la vision de près.

Dans la plupart des cas, les deux yeux sont opérés lors de la même procédure chirurgicale. Cette approche vise à favoriser une récupération rapide et éviter tout inconfort résultant de différences de correction des deux yeux entre les interventions chirurgicales.

Les précautions sont les mêmes pour toutes les techniques et sont relativement simples :

  • Ne pas porter de lentilles au moins 48h avant l’intervention.
  • Ne pas se maquiller, ni se parfumer le jour de l’intervention.

Il est recommandé de s'abstenir de porter des lentilles de contact souples pendant au moins 48 heures avant de subir un examen préopératoire. En effet, le port de lentilles peut altérer la surface de l'œil et influencer les résultats des tests. Dans le cas des lentilles rigides, il est préférable de les cesser idéalement un mois avant l'examen préopératoire.

  • Exposition au soleil : après la chirurgie et en particulier après la PKR, il est essentiel de protéger vos yeux de l'exposition directe au soleil en portant des lunettes de soleil à haute protection UV.
  • Baignade : interdite durant les deux semaines post-opératoires, il faut programmer la chirurgie pendant une période où vous avez le temps de récupérer.
  • Allergies saisonnières : il peut être judicieux d'éviter la chirurgie pendant la saison des allergies afin de réduire l'inconfort si l’allergie affecte vos yeux (mais un traitement anti-allergique peut être proposé).
  • Disponibilité personnelle : le facteur le plus important. Choisissez une période où vous pouvez vous permettre de prendre quelques jours de repos pour récupérer après la chirurgie.

La chirurgie des yeux au laser pendant la grossesse n'est pas recommandée car elle peut être moins précise en raison des changements temporaires de la vision et de la sécheresse oculaire. Il est conseillé d'attendre au moins 3 mois après l’accouchement ou l'arrêt de l'allaitement pour envisager une chirurgie des yeux au laser, lorsque les hormones sont revenues à la normale.

La chirurgie réfractive n'est pas appropriée pour tout le monde. Les contre-indications peuvent varier en fonction de la technique (LASIK, PKR, SMILE), mais voici quelques-unes des contre-indications générales qui peuvent s'appliquer :

  • Instabilité de la correction optique : si votre prescription de lunettes ou de lentilles de contact a changé de manière significative au cours de la dernière année, vous pourriez ne pas être un bon candidat, car la stabilité de la prescription est essentielle pour obtenir des résultats durables.
  • Grossesse et allaitement : les femmes enceintes ou qui allaitent ne sont pas éligibles pour la chirurgie réfractive, car les hormones peuvent affecter la forme de la cornée.
  • Certaines maladies oculaires : tels que le kératocône ou le glaucome (dans le cas du LASIK).
  • Certaines maladies auto-immunes ou systémiques : tels que le lupus ou la sclérodermie.
  • Sécheresse oculaire sévère.
  • Cornée fine : si votre cornée est trop fine, elle pourrait ne pas être suffisamment épaisse pour permettre la correction au laser.
  • Cicatrices cornéennes antérieures dues à des blessures, des infections ou d'autres conditions.

Il n'y a pas de limite d'âge spécifique pour la chirurgie réfractive au laser, car l'éligibilité à cette procédure dépend davantage de la stabilité de la prescription de vision et de la santé oculaire globale que de l'âge en soi. Cependant, il y a quelques considérations importantes à prendre en compte :

  • Stabilité de la prescription : il faut généralement avoir une prescription stable depuis au moins un an, voire plus longtemps.
  • Âge minimal : il faut avoir au moins 18 ans.
  • Âge avancé : il n'y a pas de limite d'âge maximale pour la chirurgie réfractive, et de nombreuses personnes plus âgées subissent avec succès cette procédure. Cependant, à mesure que vous vieillissez, d'autres problèmes oculaires tels que la cataracte peuvent survenir, ce qui peut nécessiter des interventions chirurgicales distinctes.

Si vous souhaitez rencontrer le docteur Bidgoli en vue d’une éventuelle opération, il vous faudra prendre un premier rendez-vous.

Ce rendez-vous de premier contact permettra au docteur Bidgoli de déterminer dans un premier temps si vous êtes éligible à la chirurgie réfractive ou non. Si oui, il vous présentera de manière plus détaillée la technique qui convient le mieux à votre défaut de vue. Si non, il vous proposera des alternatives à la chirurgie réfractive.

Le coût de cette consultation est de 70,00€ (remboursé par la mutuelle à 50%).

Les rendez-vous qui suivront ce dernier si vous décidez de fixer votre opération, à savoir le rendez-vous préopératoire et les rendez-vous post-opératoires, sont cependant compris dans le montant total de l’intervention.

Le prix varie entre 3000 et 4000 € pour les deux yeux selon la technique utilisée. Le LASIK a un coût plus élevé que la PKR en raison du matériel et de l’équipement supplémentaire (laser femtoseconde) pour réaliser la découpe dans la cornée.

L’assurance maladie ne couvre pas la chirurgie réfractive au laser car elle est considérée comme une procédure élective et non médicalement nécessaire. Les mutuelles proposent un remboursement minime.

À titre indicatif :

  • Partenamut 100€/œil
  • Solidaris 150€/œil
  • Mutualité Chrétienne 100€/œil
  • Mutualité Libérale 100€/œil
  • Mutualité Neutre 125€/œil

En cas de contre-indication au laser ou pour les personnes ayant une myopie ou une hypermétropie forte, les implants intraoculaires peuvent être une option. Il existe deux principaux types :

  • Lentilles phakes : implantées sans enlever le cristallin naturel, elles fonctionnent en complément du cristallin. Par exemple la lentille ICL permet une correction de la myopie jusque 20 dioptries, de l’hypermétropie jusque 10 dioptries et de l’astigmatisme jusque 6 dioptries.
  • Lentilles pseudophakes : utilisées principalement dans la chirurgie de la cataracte, où le cristallin naturel est remplacé par une lentille artificielle. Le remplacement du cristallin, également connu sous le nom d’extraction du cristallin clair, est une autre possibilité pour corriger les erreurs de réfraction. Cette procédure est similaire à la chirurgie de la cataracte, où le cristallin naturel de l'œil est remplacé par une lentille intraoculaire artificielle. Les lentilles pseudophakes classiques remplacent le pouvoir réfractif du cristallin sans son pouvoir accommodatif. L’œil ne peut alors plus accommoder et devient presbyte.  Il existe des lentilles multifocales qui pallient cet inconvénient en offrant une vision multifocale mais sans véritable accommodation.

La possibilité de voir des halos ou des reflets, particulièrement avec les implants multifocaux est le principal effet secondaire des lentilles intraoculaires.

Comme il s’agit d’une chirurgie intraoculaire, les complications potentielles mais heureusement très rares sont sérieuses et différentes de celles rencontrées après correction laser : décompensation de la cornée, infection intraoculaire (endophtalmie), inflammation, cataracte (après lentille phake), glaucome, décollement de rétine, etc.

Pour ces raisons, la correction laser doit être privilégiée dans la mesure du possible. En cas de contre-indication, les lentilles phakes peuvent être une alternative chez les sujets jeunes ou d’âge moyen. A l’âge de la cataracte, le remplacement du cristallin est la meilleure option.

Le Dr Bidgoli est un spécialiste de la chirurgie laser et ne réalise pas ce type d’intervention mais peut vous référer vers un collègue spécialiste des implants intra-oculaires.

Pendant l’opération des yeux

La durée totale de la chirurgie réfractive au laser est généralement d'environ 10 à 15 minutes par œil. Il convient de noter que les périodes d'application du laser sont assez courtes avec les équipements modernes, prenant moins de 20 secondes pour créer le volet LASIK à l'aide d'un laser femtoseconde, et environ 2 secondes par dioptrie de correction lors de l'utilisation du laser excimer. Le reste du temps est consacré à la préparation du champ opératoire, aux vérifications et à l'alignement de l'œil avec le laser, entre autres. La procédure elle-même n'est pas douloureuse, car elle est réalisée sous anesthésie locale avec l'administration de gouttes oculaires avant l'intervention. La plupart des patients décrivent une sensation de pression sous le laser femtoseconde (LASIK), mais aucune douleur pendant la correction au laser excimer (PKR).

Le procédé est réalisé à l'aide d'un anesthésique topique (collyre). Un sédatif oral léger peut être administré au patient pour l'aider à se détendre avant la chirurgie.

Oui et non.

  • Oui : Sous le laser excimer (PKR et LASIK), le système de suivi oculaire automatisé (Eye tracker) garantit la précision de la correction. Si l'œil bouge pendant la procédure, le laser excimer peut être ajusté pour suivre ces mouvements et maintenir le faisceau laser sur la cible.
  • Non : Sous le laser femtoseconde (LASIK et SMILE), il est essentiel que le patient maintienne son œil immobile pour garantir la précision de la découpe.

Un écarteur est placé dans tous les cas pour maintenir les paupières ouvertes, il est donc impossible de cligner. De plus, vous recevrez des consignes précises pendant la chirurgie pour minimiser les mouvements de l'œil. Vous serez invité à regarder un point fixe ou à suivre des instructions spécifiques pour maintenir la stabilité de l'œil pendant la procédure.

Pendant la chirurgie réfractive au laser, la perception visuelle est généralement limitée et il y a des variations en fonction du type de procédure.

  • LASIK : pendant la découpe sous le laser femtoseconde, vous pouvez voir des lumières clignotantes, des reflets flous ou une obscurité temporaire. Cette phase est généralement très brève.
  • PKR et LASIK : pendant la correction au laser excimer, vous pouvez voir des lumières colorées ou des motifs laser.

Après l’opération laser des yeux

Le jour de la chirurgie, il est recommandé de suivre les instructions pour l'application des collyres prescrits. Vous pouvez commencer à les utiliser au moins une heure après la chirurgie. Vous pouvez instiller les différentes gouttes à des intervalles de 5 minutes ou les répartir régulièrement. Si vous ressentez une irritation, il est conseillé d'hydrater les yeux avec des larmes artificielles ou de les rincer avec du sérum physiologique froid.

Le traitement post opératoire consiste en l’instillation de collyres antibiotique et anti-inflammatoire, sérum autologue et larmes artificielles. Les gouttes doivent être conservées au réfrigérateur et utilisées dans un délai précis pour assurer leur efficacité.

Le sérum autologue est un traitement ophtalmique dérivé du propre sang du patient, utilisé sous forme de gouttes oculaires. Il est préparé en prélevant le sang du patient, puis en le centrifugeant pour séparer le sérum, qui est ensuite dilué et conditionné en gouttes pour une utilisation oculaire. Les gouttes de sérum autologue sont généralement appliquées plusieurs fois par jour. Le traitement peut durer plusieurs semaines en fonction de la vitesse de guérison et de l'amélioration des symptômes.

Le sérum autologue est particulièrement indiqué après une chirurgie réfractive pour les raisons suivantes :

  • Promotion de la guérison : les facteurs de croissance et les protéines présents dans le sérum autologue favorisent la régénération des cellules épithéliales de la cornée, accélérant ainsi la cicatrisation après la PKR.
  • Réduction de la sécheresse oculaire : la sécheresse oculaire est une complication fréquente après une chirurgie réfractive. Le sérum autologue contient des composants similaires à ceux des larmes naturelles, ce qui peut aider à améliorer la lubrification de l'œil et à réduire les symptômes de sécheresse oculaire.
  • Prévention des infections et des inflammations : les anticorps et autres facteurs immunitaires présents dans le sérum autologue peuvent aider à réduire le risque d'infections et d'inflammations après une chirurgie.
  • Amélioration de la qualité de la surface oculaire : en favorisant un environnement propice à la guérison, le sérum autologue peut aider à maintenir une surface oculaire lisse et saine, ce qui est essentiel pour une vision claire après une chirurgie réfractive.

Un retour accompagné ou en taxi est nécessaire. Il ne faut pas essayer de conduire après l’intervention. Les transports en communs sont également déconseillés.

Il est formellement interdit de toucher vos yeux pendant la première semaine. Vous recevrez des lunettes de protection à mettre la nuit. Vous pouvez également opter pour un masque de nuit pour plus de confort si vous le souhaitez.

D’un point de vue général et même sans intervention, le frottement des yeux est nocif car il déforme la cornée et est la cause du kératocône. Après la chirurgie, peu importe la technique employée, il est impératif de ne pas se frotter les yeux, même en cas d'inconfort. Dans la période post-opératoire immédiate, un frottement non contrôlé pourrait déplacer le capot après LASIK ou retirer la lentille pansement après PKR. A distance de l’opération, le frottement répété est responsable de l’ectasie post-LASIK. C’est une complication redoutée de la chirurgie provoquée par l’affaiblissement de la résistance biomécanique de la cornée en partie due à l’amincissement (ablation laser), à la découpe du capot et surtout au frottement répété.

Le kératocône et son équivalent post-opératoire appelé ectasie sont responsables d’une dégradation de la vision en raison d’une myopie et d’un astigmatisme. Ces défauts ne pouvant pas toujours être corrigé par lunettes ou lentilles de contact souples, il faut alors recourir à des lentilles rigides voire des interventions chirurgicales (anneaux intra-cornéens voire greffe de cornée) pour restaurer une vision acceptable.

Le port de la lentille pansement après PKR est d'environ 4 à 5 jours. Cette durée permet à l'épithélium de cicatriser et recouvrir la totalité de la surface de la cornée à laquelle il adhère. Il ne faut pas retirer et remettre la lentille pansement soi-même.

La sécheresse oculaire peut être une complication après LASIK. Si un patient présente déjà une sécheresse oculaire avant la chirurgie, il est recommandé de renforcer le traitement hydratant après l'opération ou, dans certains cas, de choisir une PKR. En effet, la sécheresse après PKR est moindre en intensité et en durée. Dans certaines situations, la pose de bouchons lacrymaux peut être envisagée pour réduire le besoin de larmes artificielles avant et/ou après la chirurgie. L’instillation de sérum autologue (fabriqué à partir de votre propre sang) est indiquée pour contrer la sécheresse oculaire.

Non. Les yeux ont exactement le même aspect. La chirurgie réfractive cornéenne ne provoque absolument aucun changement de la couleur des yeux (qui est celle de l'iris, et non de la cornée).

En cas de correction de myopie, la capacité à voir de près sans lunettes dépend de l'âge du patient. Les patients de moins de 45 ans peuvent généralement s'attendre à une vision nette à toutes les distances, tandis que les patients de plus de 45 ans peuvent avoir besoin de lunettes pour voir clairement les objets proches, en particulier s'ils ont été opérés des deux yeux.

En cas de correction d’hypermétropie, la vision de près est de toute façon améliorée. En fonction de l’âge et de l’ampleur de l’hypermétropie, cette correction peut suffire à se passer de lunettes ou non pour la vision rapprochée.

La plupart des problèmes de vision nocturne peuvent être évités en traitant une zone plus large que la pupille dilatée pendant la chirurgie. Après l'intervention, il est possible de percevoir des halos autour de sources lumineuses dans des conditions de faible éclairage ou d'obscurité. En général, ces phénomènes n'entravent pas la conduite automobile ni la participation à des activités nocturnes, et ils sont généralement temporaires, ne durant que quelques semaines au maximum.

Pour un LASIK, le patient opéré doit être examiné le lendemain, à une semaine et à un mois de l’intervention.

Pour une PKR, le patient opéré doit être examiné 4-5 jours après l’intervention ainsi qu’après un mois et trois mois.

Veuillez noter que ces 3 rendez-vous post-opératoires (de même qu’une consultation préopératoire) sont tous compris dans le prix de l’intervention. Vous n’aurez donc rien à payer en supplément pour ces visites.

Ensuite, il est important de poursuivre un contrôle ophtalmologique auprès de son ophtalmologiste traitant pour vérifier la pression oculaire, l’état du fond d’œil, etc. en fonction de l’âge.

La possibilité de retourner au travail après une chirurgie réfractive dépend du type d'activité professionnelle et de la technique. En général, le travail peut être repris 48 heures après LASIK, à condition que la vision soit suffisamment nette pour accomplir les tâches professionnelles. Pour la PKR, il est recommandé d'attendre que l'inconfort visuel disparaisse, ce qui peut prendre 4-5 jours.

Dans tous les cas, vous recevrez un certificat d’incapacité de travail d’une durée d’une semaine pour une PKR et de trois jours pour un LASIK.

Vous pouvez reprendre la conduite dès que la vision est suffisamment nette (deuxième jour après LASIK et 4-5 jours après PKR).

Après PKR, il est tout à fait possible de fréquenter des lieux ensoleillés sous réserve du port de verres solaires durant un mois. Après LASIK, le port de verres solaires est plutôt indiqué pour votre confort.

Il est possible de nager ou se baigner environ 10 à 15 jours après l’intervention.

Se laver les cheveux est possible dès le lendemain ou surlendemain de l’intervention : il suffit de fermer les yeux, et de les rincer au sérum physiologique après la douche ou en cas de projection de gouttelettes.

La reprise d’une activité physique est autorisée après une semaine.

Vous pourrez recommencer à vous maquiller dès le 10ème jour suivant l’opération.

Il est recommandé d’éviter de passer trop de temps devant un écran d’ordinateur ou de téléphone portable pendant les premiers jours suivant l’opération. Prenez des pauses régulières pour reposer vos yeux.

Il n’existe pas de contre-indication au voyage en avion après une chirurgie au laser mais il est tout de même conseillé d’attendre votre premier contrôle post-opératoire (4-5 jours après PKR et 24h après LASIK).

Le taux de complications global est très faible (inférieur à 1%), mais il varie en fonction de la technique utilisée et de facteurs individuels.

Voici quelques facteurs influençant le taux de complications :

  • Sélection rigoureuse des patients candidats à la chirurgie
  • Expérience du chirurgien : les chirurgiens expérimentés et spécialisés tendent à avoir des taux de complications plus faibles.
  • État de santé de l'œil : les personnes ayant des cornées fines, des yeux secs, ou d'autres conditions oculaires préexistantes peuvent présenter un risque plus élevé de complications.
  • Suivi post-opératoire : un suivi adéquat après la chirurgie est crucial pour détecter et traiter rapidement toute complication éventuelle.

En pratique, les complications peuvent être prises en charge de façon à minimiser leurs effets sur la vision et offrir une vision de 100% à la très grande majorité des patients.

Le résultat en chirurgie réfractive dépend du bon choix d'indication, de l'exécution parfaite de l'intervention et du respect du traitement post-opératoire.

La majorité des études montrent que le taux de satisfaction des patients après chirurgie réfractive est proche de 95%.

Ce très haut taux de satisfaction concerne également de nombreux professionnels de santé (médecins et infirmiers) qui souhaitent se débarrasser des lunettes comme le Dr Bidgoli qui s’est fait opérer en 2015 pour myopie et astigmatisme !

Oui, la chirurgie réfractive ne pose pas de problème à une chirurgie ultérieure de la cataracte.

La kératotomie radiaire est une ancienne technique destinée à corriger la myopie en réalisant des incisions radiaires dans la cornée. Elle a été abandonnée au profit des techniques laser. De nombreux patients, opérés dans les années 80 ou 90, sont aujourd'hui hypermétropes (plus rarement myopes). Pour corriger les défauts résiduels ou secondaires à la kératotomie, on peut réaliser une PKR. Les résultats sont plus imprécis que sur une cornée vierge de toute chirurgie, mais conduisent à une amélioration de la vision.

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